Les textes proposés dans ce numéro de la Revue d’études berbères, désormais REB, sont le résultat des communications et des discussions du colloque qui a eu lieu le 16 et 17 mars 2011 à l’INALCO (voir l’argument et le programme dans les annexes).
L’ordre qui préside à la présentation écrite des textes ne correspond pas du tout à celui de leur présentation orale. En effet, à la lecture des textes reçus je me suis rendu compte qu’ils peuvent être classés en deux, voire trois rubriques : deux communications globalisantes, cinq plus attachées à la description de cinq ‘genres différents’ et deux dont une est thématique et l’autre diachronique au sens vraiment général du terme. Il serait injuste, voire faux de voir dans les textes globalisants des apports théoriques alors que les secondes seraient purement descriptivistes. Vaine opposition-hiérarchisation !
En réalité, ce dossier montre bien le constat fait, depuis longtemps déjà, sur le retard des études littéraires berbères, spécialement le retard dans l’identification et la caractérisation des genres, leur classification et leur comparaison inter-dialectale.